J'émerge doucement. Ses bras m'entourent je me sens bien. Une nuit sans cauchemar c'est ça que je voulais je repousse ses bras pour me lever, ouvre légèrement les rideaux pour avoir un peu plus de luminosité. J'observe l'extérieur pensif. Tout à coup mon instinct se réveille et me dit que quelque chose cloche. La chambre est silencieuse... Trop silencieuse. Je me retourne lentement et je vois Axel inerte sur le lit. Je retiens mon cri d'effroi. Son sang recouvre les draps blancs. Sa gorge est tranchée. Mon cœur se brise, une douleur survient dans ma poitrine. Je m'approche doucement et je ferme les yeux à plusieurs reprises pour sortir de ce cauchemar mais rien n'y fait. Je m'écroule, les larmes m'envahissent. Mon souffle est coupé... J'ai perdu une partie de moi... J'entends alors une voix derrière moi « Maintenant tu sais ce que c'est de perdre l'être que tu aimes le plus au monde... ». Cette voix je la reconnais, c'est celle de mon paternel. Une autre voix me parvient, celle d'Oscar, « Tu aurais pu le sauver si tu n'étais jamais venu au monde. Tu es une égoïste. Tu aurais pu éviter tellement de souffrance. ». Mon paternel ajoute « Je n'aurai pas eu un boulet dans mes pates. J'aurai dû vraiment te tuer ce jour-là. ». Je mets mes mains sur mes oreilles je ne veux plus les entendre, mais rien n'y fait. Mon regard reste fixé sur les yeux inertes d'Axel. Je veux mourir. Je ne veux plus entendre leur reproche. Mon cri sort alors de ma gorge....
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Je me réveille en criant. Des mains tentent de me retenir. Je me débats de toutes mes forces. Je me lève pour reprendre mes esprits. Les larmes coulent d'elle-même sur mes joues. Je tourne la tete vers Axel. Il est vivant... C'était qu'un rêve. Je plonge dans ses bras. Mes larmes n'arrivent pas à se calmer. Je n'arrête pas de m'excuser auprès de lui. Je ne peux pas t'expliquer, mes mots ne veulent pas sortir. Pardon Axel....
Je finis par me réveil. J'ai réussi à me reposer un peu. Je lis les messages d'Axel il m'a déposé des brownies et des chocolats sur le comptoir de la cuisine. Je lui envoie un message pour le remercier et lui demander où il est. Je le rejoins sur la plage. Il m'avait prévenu par message qu'il était plaint de sueur. Ce qu'il m'avait pas dit, par contre, c'est qu'il est torse nu. Je le sers dans mes bras et l'embrasse. La vue qui se présente à moi me plait beaucoup. Je le laisse finir sa séance de sport. Je le dévore du regard, et il me le fait remarquer. Je rigole et je me mets à montrer mes muscles. On finit par rentrer au dépôt pour qu'il prenne une douche. Je reste en dehors de la cabine et je me penche pour lui faire un bisou. Je vois ses mains qui tente de m'attraper pour aller sous le jet. Mais j'entends la porte du vestiaire s'ouvrir. Je me retourne brusquement et je vois Jean-Claude ressortir à toute vitesse. Je rougis beaucoup. Merde on est grillé. Axel tente de me rassurer, il ne pense pas qu'il ira le repeter aux autres. Il pensera surement que tout le monde le sait.
Jean-Claude me demande de le former aux superettes du Nord. J'accepte et Axel nous accompagne. Une fois la formation finit, Jean-Claude prend une fin de service. On se retrouve tous les deux. On rattrape les bisous que l'on n'a pas pu se faire pendant la tournée d'avant. Pendant notre tournée, je lui demande s'il se souvient de la conversation que l'on avait eue, qui avait commencé sur l'explication de l'utilisation d'un canard qui vibre. Je le vois rougir, il me fait croire qu'il ne s'en souvient pas. Mais il finit par craquer et m'avoue qu'il avait bien fait des recherchent après. Il est tout rouge c'est trop mignon. Vers la fin de notre tournée on se rend à la fleeca de Bay city pour la remplir. On y voit une Super Diamond couleur crème garé non loin. Je compliment la couleur de la voiture. Je reconnais Slev, qui m'ont déjà donné de la weed. Axel me dit d'aller remplir pendant qu'il discute avec lui. À tous les coups Slev va lui vendre de la drogue. Je finis de remplir et on rentre au dépôt. Axel me dépose de « l'herbe de Provence », comme il aime les appeler, dans mes poches. J'avais raison. Il me dit « J'en ai pris comme je sais que tu en fume de temps en temps. ». Je le remercie. Je lui explique que c'est vraiment occasionnel. En vérifiant le parking, je m'agace car il y a des camions qu'ils ne sont pas notés à réparer. Je suis tellement agacé que je veux les pings sur l'intra de la boîte, mais à la place je ping Axel en lui déposant gentiment mon poing dans sa joue. Je m'excuse et on part au LSMS.
Il y a personne du coup on rentre à la maison pour lui mettre un peu de glace sur sa joue. On va ensuite voir la terrasse du voisin pour que je puisse venir fumer mon herbe de Provence tranquillement. Il y a même une piscine je me mets en maillot et je vais dedans. Elle n'est pas très profonde mais il y a une super vue. Axel me plaque contre une paroi et m'embrasse. On se caline un moment. Je n'ose pas lui parler de mon cauchemar. Je finis par sortir de la piscine, mais je vois qu'Axel ne sort pas. Il me regarde tendrement, ses yeux brillent. Je vois à quelle point il est heureux et amoureux de moi. Je lui demande quel tatouage il préfère chez moi. Il m'avoue qu'il avait vu cette rose sur ma jambe depuis longtemps. Je rougis, car il ajoute « Tu es ma rose bleu. ». Je le rejoins à nouveau dans la piscine pour l'embrasser et lui montrer à quel point mes sentiments sont réciproques. On entend une voiture passée et on se souvient que son voisin c'est Austin. On a laissé la voiture d'Axel dehors donc Austin c'est qu'il est dans le coin. Quelque seconde après il reçoit un appel d'Austin. Il se lance dans la conversation et pour l'embêter je l'embrasse comme ça il ne peut plus parler. Austin le rappelle plus tard alors que l'on se dirige vers le dépôt, je continue de l'embêter. J'adore il rougit.
On se prépare ensuite à partir en transfert, mais le psy m'appelle. Il est prêt à me recevoir en consultation. J'arrive à l'accueil et je reconnais le psy qui s'était occupé de moi la dernière fois dans les urgences. J'en suis ravi, j'aime bien ce doc. Il m'amène dans la salle Wilfrid, la décoration y est très mignonne. On s'installe dans les canapés. Il m'explique qu'il est tenu au secret médical et qu'il ne parle même pas de ses patients avec les autres médecins de l'hôpital. Je me sens rassurer car confesser un crime à une inconnue n'est pas facile. Je lui explique mon voyage récent à Las Vegas, le meurtre que j'ai commis. Je lui ai expliqué que je n'ai pas pu me tourner vers les autorités de là-bas car je ne leur fais plus confiance. Je lui explique que je fus contrainte de le tuer sinon je ne serai pas là. Je lui raconte mon rêve. Je lui confie même avoir vu mon père dans mes cauchemars. Je lui explique que mon père c'est donner la mort et que ma mère est décédé en couche. Après analyse, il m'expose son plan pour m'aider à mettre de l'ordre dans tous ses souvenirs, et dans mes penser. Il tente de m'expliquer que ce qui s'st passé à Las Vegas était de la légitime défense, que je devais voir mon geste comme une défense. Que si je ne mettais pas défendu je ne serais même pas revenu à LS. Il me propose que l'on prenne un autre rendez-vous pour une autre fois. Il me donne un exercice très efficace pour m'aider à m'endormir apaiser. Il me fait une démonstration et il m'accompagne étape par étape. Il m'explique l'importance de la respiration sur le corps. À chaque phrase je sens mon corps s'apaiser et mais penser se vider. À la fin de la démonstration je me sens déjà plus légère. Avant de se quitter, on se promet de se recontacter pour voir l'évolution de mes nuits et commencer ma thérapie.
Je ressors je me sens déjà plus légère. J'envoie un message à Axel il me dit qu'il rentre à la maison car il a un peu mal à la tête. On range nos voitures, et on rentre dans la maison. Je lui explique rapidement mon rendez-vous et lui explique mon exercice de respiration. Je reste vague sur mon cauchemar de cette nuit. On s'embrasse un long moment. Je le sers dans mes bras. Je suis si contente de t'avoir à mes côtés.
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