12 / 09 / 2022

Publié le 18 septembre 2022 à 18:51

IMAGINAIRE RP


Mon avion atterrit, le plus dur commence maintenant. J'entre dans la supérette qui n'a pas loin et demande d'aller aux toilettes je sors une bombe de coloration temporaire noire. Je commence à en mettre dans mes cheveux pour masquer mes mèches bleues comme ça ils seront moins voyants. Je m'achète à boire et payer en cash. Je parcours cette grande ville illuminée j'évite les grands axe, je ne veux pas que quelqu'un me reconnaisse. Je me dirige à mon premier arrêt, je me trouve devant une porte banale avec un smiley sur la poignée. Je frappe deux coups une petite grille s'ouvre à côté "ouais c'est pourquoi ?". Il ne me voit pas, je lui réponds "c'est pour te couper les couilles et les exposés autour de mon cou", c'est une petite blague entre nous. Je montre ma tête devant la petite grille. Il la referme instantanément et ouvre la porte, il me regarde sidérer comme s'il avait vu un fantôme. "Bordel Oda qu'est-ce que tu fous là ?", me dit-il en me faisant rentrer dans son antre de geek. Je baisse la tête, "C'est confidentiel. J'ai besoin de toi Bryan, j'ai besoin d'être équipé". Il secoue la tête négativement "Non non non je ne te donnerai pas d'arme pour tuer qui que ce soit. Surtout si c'est lui... Si son bras droit l’apprend je suis mort." Je pose ma main sur son épaule "Le tuer n'est pas dans mes plans. Je ne suis pas comme ça. J'ai surtout besoin d'une protection en cas d'échec.". Il soupire "Oda... Il aurait été capable de foutre le feu à Vegas pour te retrouver... Tu joues à un jeu dangereux Oda... S'il apprend que...". Je le coupe et lui tend une liasse de billets. "Ne t'inquiète pas pour moi je sais être très prudente. Quand il sera que je suis là je serai déjà loin.".Il me part me chercher ce que je veux. Il revient avec un revolver, une lame, deux téléphones et un kit de crochetage. Il me dit "c'est tout ce que je peux te donner Oda. Les téléphones sont jetables.", je rajoute "Il me faut aussi une voiture", il part chercher une clé, "C'est une vielle américaine mais elle roule.". Il me saisit les mains et me dit "Fais attention à toi... Et surtout on ne s'est pas vu ok .". Je hoche la tête et lui dépose un bisou sur la joue. Je range mon arme dans mon dos et glisse ma lame dans ma manche.

 

Je reprends ma route et j'arrive à bon port. Ce casino... Tant de souvenir refait surface... Je gare la voiture sur un parking public. Je me change, j'enfile une robe de soirée rouge et attrape mon masque. Clara m'avait dit que ce soir était le soir idéal pour la sortir de là. Une soirée masquée qui ne pouvait pas mieux tomber. Je pourrais m’infiltrer tranquillement. Je regarde l'heure 17h40, le message pour Axel... Il me manque... J'ai peur que mon absence lui déclenche des crises. Je t'aurai bien emmené avec moi, mais j'avais peur... Peur qu'il t'arrive quelques choses... Marius désolé de ne te n'avoir rien dit sur mon départ, tu ne pas sembler disposer à discuter ses derniers jours... Axel répond à mon mail, ce "aussi" me conforte dans l'idée que je dois revenir coûte que coûte.

 

J’enfile mes escarpins, et je laisse mon sac dans le coffre. Je prends mon argent et mon arme et je le glisse dans ma pochette je cache mon couteau sous ma robe. Je suis prête, je rentre facilement dans le casino, la soirée vient de commencer. Je dois aller au bar, elle sera là-bas. Adossée au bar je commande un verre de rhum. Elle est là, elle n'a pas changé. Elle me remarque et me fais un signe de tête de la suivre aux toilettes. J'avale mon verre et me dirige calmement vers ma destination. Elle me saute dans les bras "Oda !", je réponds à son câlin. Elle m'avait tant manqué, son parfum cette odeur si familière... Pourquoi je l'ai laissé là ?... J'ouvre la bouche et lui explique le plan "OK bon voilà notre plan je te donne cette adresse c'est le motel que j'ai loué pour la nuit, on ne peut pas quitter le casino ensemble se serait suspect. Tiens prend ses clés rejoignent le parking du golf. Si dans 30 min je ne suis pas là parti sans moi je me débrouillerai pour te rejoindre. On se donne rendez-vous au motel. Si jamais je ne suis pas là d'ici demain soir tu prends le train que je t'ai indiqué il t'emmènera jusqu'à Seattle. Les billets seront dans le sac qui a dans le coffre.". Elle hoche la tête, " D'accord, fais attention à toi ok ?" On ressort des toilettes l'une après l'autre. Elle fait mine d'aller chercher quelque chose dans la réserve, derrière je sais qu'il y a une sortie pour elle. Mon masque toujours en place je retraverse le casino pour sortir. Et là... Je l'aperçois... Il est là... Le voir me glace le sang... Je me hâte pour sortir de là. Une foule m'empêche de passer tout droit je dois les contourner, je bouscule sans faire exprès un homme. Je m'excuse mais il m'attrape le bras "Hé oh gamine fait attention où tu marches !", j’ai envie de lui foutre mon poing dans sa gueule car après m'avoir mieux regardé il a l'air de me trouver à son goût "Mais dit moi ça te dirait que l'on se trouve un petit coin tranquille tous les deux ?". BEURK ! Quel gros porc. Je tente de me défaire de sa poigne mais il ne veut pas me lâcher. Il commence à hausser le ton. Je sens alors une main dans mon dos et j'entends mon pire cauchemar dire " lâcher la tout de suite ou je vous vire de mon casino ! ". L'homme ne se fait pas prier et il se barre. Oscar me demande alors "désolé pour la gêne vous voulez boire un verre ." Change ta voix ! Change ta voix ! Prends un accent ! J'imite une femme espagnol " Merci c'est très gentil de votre part mais on m'attend.". Il n'insiste pas, je reprends la marche calmement. Alors que je me croyais libre, il m'arrête une seconde fois " Une petite second... Votre tatouage dans votre dos..." Merde ! Je suis dans la merde ! Il ajoute "J'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part...". Je lui dis "Ah bon je l'ai fait pendant mon dernier voyage en Italie". Je continue mon chemin quand soudain j'entends, "Oda ?!". Je ne me retourne pas et je continue à marcher.Je le sens accéléré le pas derrière moi, je me mets à accélérer. Un de ces sbires me bloque le passage pour m'arrêter en voulant l'éviter je me tords la cheville avec mes escarpins. Oscar me retourne violemment et me retire mon masque. "Oui c'est toi ma beauté !" il me sort un rire diabolique " emmener là dans mon bureau !". Je me débats de toutes mes forces, et je me mets à crier mais personne ne vient me sauver. Je suis foutu... Des larmes de peur coulent sur mes joues... Axel... Pardonne-moi... Je mords la main qui tente de me bâillonner, mais je ne récolte qu'un gros coup de crosse sur le front qui me fait sombrer... Axel....

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